Article publié le 07/02/2021

Communiqué du CMG à propos de la téléconsultation
👉 Le recours à la téléconsultation bridé par l’INAMI : Le CMG se mobilise

Groupe de travail téléconsultation ‘Van den Bruel – Belche’

Il nous semble important de rappeler que :

  • Le Groupe de travail présidé par les Drs Ann Van den Bruel et Jean-Luc Belche a déjà commencé ses travaux et que la médecine générale, bien représentée, y participe activement.
  • Un des trois sièges attribués aux syndicats dans ce Groupe de travail est occupé par le Dr Pierre-Louis Deudon, administrateur au GBO/Cartel).

Pour rappel, la mission de ce Groupe de travail a été définie par le Cabinet du Ministre, qui lui a demandé de répondre à 14 groupes de questions (cf. ci-dessous). Cette mission répond aux attentes du CMG.

Le GBO/Cartel suit ces travaux de très près et vous tiendra bien entendu informés aussitôt que des orientations ou décisions auront été prises et pourront être communiquées.

Mission du Groupe de travail ‘Van den Bruel – Belche’

Mission du Groupe de travail ‘Van den Bruel – Belche’, telle que définie par le Cabinet du Ministre, pour élaborer une note conceptuelle qui répond notamment aux questions suivantes :

  1. Quels sont les objectifs des consultations vidéo, en d’autres termes : à quoi voulons-nous utiliser les consultations vidéo en médecine générale dans une optique de qualité et d’accessibilité des soins ?
  2. Quelle place doit occuper l’appel vidéo dans un cabinet de médecine générale contemporain et comment le rémunérer et l’organiser au mieux ? Un modèle de capitation ou même un modèle de population est-il approprié, et si oui, est-il possible de s’appuyer sur le dossier médical global ? Quelles conditions préalables doivent être remplies ?
  3. Comment le modèle de financement des consultations vidéo interférera-t-il avec le modèle actuel de financement des performances des consultations physiques ? Par exemple, faut-il envisager un ratio optimal entre les consultations à distance et les consultations physiques ? Quels effets négatifs peut-on attendre et comment peut-on les atténuer ? Le modèle de financement des performances pour les consultations physiques doit-il également être adapté afin de fournir un modèle cohérent pour tous les types de consultations ?
  4. Comment déployer les consultations vidéo dans un contexte de neutralité budgétaire ? Quel budget faut-il prévoir pour les consultations vidéo et quel impact cela a-t-il sur le budget des consultations physiques ?
  5. Comment trouver un équilibre entre le financement de la disponibilité des médecins généralistes et des consultations physiques et l’offre technique ?
  6. Un déploiement uniforme est-il la meilleure option, ou faut-il envisager une approche différenciée, tenant compte du profil du patient, de la situation géographique du cabinet du généraliste (contexte urbain ou rural), etc.
  7. Comment faire en sorte que les consultations vidéo soient accessibles à tous les patients ? Quels obstacles (financiers, technologiques, organisationnels, etc.) doivent être surmontés et comment ?
  8. Comment concilier la liberté de choix du patient avec l’importance d’une relation thérapeutique avec le prestataire de soins ? Comment encourager les patients à consulter leur médecin généraliste à distance autant que possible ?
  9. Comment assurer une transparence maximale pour le patient, tant au niveau de la conclusion du conseil/de la prescription qu’au niveau de la facturation ?
  10. Comment pouvons-nous garantir que les médecins généralistes et les patients ont accès à une plateforme sûre et stable pour les appels vidéo ?
  11. Quelles conditions préalables doivent être prévues (horodatage, consentement éclairé, notification dans le dossier médical, enregistrement des services, conditions minimales pour les progiciels, etc.)
  12. Comment trouver un équilibre entre la simplicité administrative et l’enregistrement ? Quelles sont les informations qui doivent être enregistrées dans le cadre des consultations à distance, et celles qui doivent être notifiées dans le dossier médical ? Quelles informations peuvent/doivent être enregistrées automatiquement à partir de la plate-forme/du logiciel ?
  13. Comment faire en sorte que le modèle de financement et d’organisation reste suffisamment large et flexible pour pouvoir réagir avec souplesse à d’autres applications numériques (apps, télésurveillance, télédiagnostic, télé-expertise, intelligence artificielle, etc.)
  14. Dans quelle mesure un modèle similaire est-il concevable et souhaitable pour les médecins spécialistes ?