Relations avec les autres professionnels de soins

Quand on parle de soins, la langue française est imprĂ©cise, elle ne distingue pas l’acte curatif de l’aide Ă  la personne, autrement dit le cure et le care. Ces fonctions sont trop souvent sĂ©parĂ©es et ne permettent pas d’aborder les problèmes de santĂ© de manière globale. Chez une quantitĂ© de patients lourds ou atteints de pathologies complexes, des problèmes de santĂ© physiques et mentales s’enchevĂŞtrent avec les autres aspects de la santĂ© au sens large, les problèmes d’emploi, de motivation, des liens affectifs. Le mĂ©decin ne peut pas maĂ®triser Ă  lui seul toutes ces dimensions, mais l’absence structurelle de coordination constitue un obstacle Ă  une bonne gestion des soins. Ceci implique aussi bien les soins de seconde et troisième lignes que les autres intervenants de première ligne, et les intervenants sociaux souvent exclus “du soin”.

Les propositions du GBO :

  • Impliquer les diffĂ©rents acteurs institutionnels dans des rĂ©flexions de fond
  • Avoir un organisme local ou fĂ©dĂ©ral de casuistique ( rassembler des acteurs et dĂ©cideurs des soins de santĂ© au sens large et rapporter les cas concrets afin de modifier les situations absurdes)
  • Le MG doit rester le chef d’orchestre (Cf. « case-manager »)