
Chères consœurs,
Chers confrères,
Vous ne voulez pas que la médecine générale soit le maillon faible des soins de santé ? Il est (grand) temps de vous mobiliser !
Contrairement à ce que la plupart d’entre vous imaginent, le GBO/Cartel manque de moyens. De moyens financiers mais également humains car, si la pénurie à laquelle notre profession doit faire face limite l’accès aux soins de la population, elle nuit également gravement à la défense de notre profession. Une défense dans laquelle les généralistes hésitent légitimement à s’engager car, alors qu’ils ont déjà le nez dans le guidon, elle se ferait au détriment de leur équilibre de vie, de leur pratique et de leurs patients.
Il est primordial que les médecins généralistes (s’)investissent dans la médecine générale !
Le GBO est le seul syndicat qui défend uniquement les intérêts des médecins généralistes francophones. Une défense indispensable pour que la médecine générale puisse faire face aux attentes du gouvernement Arizonien, sans perdre ses prérogatives, son essence ni son rôle central dans notre système de soins. Mais également pour nous permettre de composer avec d’autres prestataires dont les lobbys ont une force de frappe bien plus importante que celle de la médecine générale.
Plus que jamais, il est primordial que tous médecins généralistes investissent dans leur métier en cotisant massivement pour soutenir le GBO. Car, si la charge de travail augmente, les subsides perçus de l’INAMI pour honorer notre travail syndical ont diminués et sont largement insuffisants pour nous permettre de poursuivre notre action ! [1]
Chacune de vos cotisations est donc une contribution déterminante pour permettre au GBO/Cartel de payer les gens qui travaillent pour VOUS, que ce soit les médecins qui vous représentent au quotidien ou le staff permanent du GBO, indispensable à la bonne marche de l’asbl, qui répond à toutes vos questions (qu’elles soient d’ordre financier, pratique ou organisationnel), vous aide de A à Z gratuitement à introduire votre dossier Impulseo en Wallonie (prime à l’installation et/ou aide (télé)secrétariat) et vous livre une info fiable et de qualité (Flash-infos et News hebdo), etc.
Vous avez toujours pu compter sur nous, pourrons-nous comptez sur vous cette année encore ?
Outre votre investissement dans la médecine générale via vos cotisations, vous pouvez également vous investir en consacrant quelques heures de votre temps (que nous savons précieux) pour défendre votre métier.
Ça vous tente ? Oui, mais … Et si on partait à la chasse aux idées préconçues ?
- Non, il ne faut pas nécessairement être administrateur.trice du GBO/Cartel pour assurer un mandat de représentation en son nom, mais bien partager ses valeurs et sa vision du système des soins de santé.
- Impossible à concilier avec votre pratique professionnelle et votre vie privée ? Certains mandats ne nécessitent que quelques heures par mois, d’autres plus : à vous de choisir le temps que vous pouvez investir!
- Non, il n’est pas indispensable que vous soyez expérimenté.e dans tous les sujets syndicaux, l’important est d’avoir envie de vous impliquer dans votre domaine de prédilection. Nous sommes là pour vous écoler sur les sujets que vous avez à cœur de défendre !
- Non, s’impliquer dans la défense syndicale ne se fait pas bénévolement : une rémunération forfaitaire est prévue pour toutes les réunions auxquelles vous assisterez !
Alors, si vous mesurez les enjeux sous-jacents, que vous avez envie d’agir, que vous avez des idées qui pourraient faire avancer les choses, ou que vous avez juste envie de redonner du sens à votre métier en vous investissant dans la défense syndicale, n’hésitez pas à nous contacter ! Nous nous ferons un plaisir de déterminer avec vous quel est le mandat qui répondra le mieux à vos centres d’intérêts.
Syndicalement vôtre,
L’équipe du GBO/Cartel
[1] En résumé, la charge de travail augmente pour défendre et représenter les médecins, mais les subsides pour honorer leur travail syndical diminuent :
- Le modèle actuel de concertation avec l’INAMI est financé par un subside visant à défrayer très partiellement les MG en activité qui préparent et assistent aux réunions des différents cénacles, commissions et groupes de travail à l’INAMI, au SPF santé, etc. Par ailleurs, outre les nombreux mandats exercés par le GBO/Cartel au niveau fédéral (chez nous, on fait le maximum pour ne pas pratiquer la politique de la chaise vide !), la régionalisation accrue des soins de santé, et en particulier de l’organisation de la MG, oblige le GBO/Cartel à siéger dans un beaucoup plus grand nombre de commissions d’avis, tant au niveau régional qu’à la Fédération Wallonie-Bruxelles, sans qu’aucune dotation publique ne soit octroyée.
- Le subside fédéral reçu de l’INAMI est le seul dont le GBO/Cartel peut bénéficier. Celui-ci ne peut être obtenu qu’en répondant à des critères stricts de représentativité, à savoir représenter tant les généraliste que les spécialistes (raison pour laquelle le GBO est en Cartel avec l’ASGB et le MoDeS) et ce, dans minimum 2 régions du pays. Or, depuis l’arrivée d’AADM (syndicat qui pourtant ne représente quasi exclusivement que des MG néerlandophones, cherchez l’erreur …), le budget de soutien aux organisations professionnelles représentatives des médecins est maintenant partagé entre 3 structures au lieu de 2. En résumé, la charge de travail augmente pour défendre et représenter les médecins, mais les subsides pour honorer leur travail syndical diminuent …