Actuellement l’accréditation repose sur des critères stricts, en particulier la participation à 2 GLEM par an. Seules les circonstances de maladie avec certificat sont acceptées, à l’exclusion d’autres circonstances qui handicapent parfois la vie d’un médecin (deuil, divorce, maladie d’un proche). Il faudrait être plus tolérant et accepter que les critères soient remplis en trois ans.

Pour maintenir leur accréditation, les médecins doivent également avoir un seuil d’activité de 1250 contacts par an au minimum. Ce seuil devrait être diminué en fin de carrière afin que les médecins plus âgés puissent continuer à aider les plus jeunes en cette période de pénurie.

Les critères objectifs de la qualité des formations doivent faire l’objet d’une révision :

• La formation continue doit être organisée par les sociétés scientifiques, aidées par les organisations professionnelles dans les domaines qui leur sont propres. Une mise à jour des connaissances de la politique des soins de santé s’ajouterait utilement aux connaissances éthiques, scientifiques, relationnelles, sociales du praticien de terrain.
• Il est urgent d’y intégrer la formation en informatique et ses aspects connexes. La médecine environnementale et la responsabilité sociale en santé sont aussi des thèmes à explorer.
• Les cercles de MG devraient assurer des rencontres avec les spécialistes locaux. Ces rencontres participeraient à l’amélioration de la qualité des soins par une meilleure communication et des liens informels.

L’accréditation devrait être organisée de telle sorte qu’au bout l’un cycle de 3 ans, chaque médecin ait revisité le plus grand éventail possible des problématiques de santé qui concerne la MG.