Covid 19
Certificats médicaux
Sécurité des softs de téléconsultation
Réponse du GBO aux nouvelles attaques de l’ABSyM contre les maisons médicales au forfait
Soins donnés par les kinés
- Mise à jour du site INAMI sur la question des certificats
- Sécurité des plates-formes de téléconsultation
- Nouvelles attaques de l’ASByM contre les maisons médicales au forfait
- Soins de kinésithérapie – Lettre d’AXXON aux médecins
- Mise à jour du site INAMI sur la question des certificats
Comme vous le savez, un certificat médical simplifié, adapté aux avis médicaux par téléphone pendant la crise du Covid-19, a été élaboré par les services de l’INAMI. Ce certificat d’incapacité de travail est aussi intégré dans les logiciels des médecins généralistes : vous le trouverez en cliquant ici.
Rien de nouveau en fait par rapport à ce qu’on vous a déjà communiqué mais des questions subsistaient sur le «quand et comment» utiliser le certificat «CONFIDENTIEL» habituel ou le certificat «SIMPLIFIÉ» ‘Covid-19’ après avis téléphonique.
Pour répondre à ces questions, l’INAMI a édité un tableau très utile que vous trouverez en cliquant ici.
Pour plus de détails sur toute la problématique des certificats, nous vous renvoyons à la page INAMI ad hoc, que vous pouvez consulter en cliquant ici.
- Sécurité des plates-formes de téléconsultation
En cette période de confinement, beaucoup d’entre vous se posent la question sur la fiabilité des softwares permettant les réunions en ligne, et plus spécifiquement la téléconsultation.
La sécurité de ZOOM, en particulier, a plusieurs fois été remise en cause dans les médias.
Une réflexion sur le sujet est consultable sur le site d’eHealth en cliquant ici.
Selon la plate-forme eHealth, les softs ClickDoc, FaceTalk et Helena sont «hautement recommandés», Signal est «recommandable», WhatsApp seulement «acceptable», et Jitsi, Skype et Zoom «non recommandables».
Mais l’approche d’eHealth vise essentiellement la téléconsultation, à l’occasion desquelles des informations sensibles et personnelles sont échangées.
Vous trouverez en cliquant ici un tableau comparatif plus complet et beaucoup plus précis, élaboré par E-santé Wallonie (dont le Dr Philippe Jongen est un des coresponsables). Ce tableau offre l’avantage de distinguer les softwares en fonction de leur destination : téléconsultation, téléconférence, grande réunion, moyenne réunion et petite réunion. Pour chacun des logiciels repris, ce tableau donne en outre des infos concernant le site à partir duquel il peut être téléchargé, l’existence d’un cryptage ou non, la disponibilité sur PC ou smartphone, les éventuelles limitations de connexion, le prix, les avantages et les inconvénients, etc. Un outil comparatif bien pratique et régulièrement mis à jour !
- Nouvelles attaques de l’ASByM contre les maisons médicales au forfait
Une nouvelle fois, par presse interposée (Medi-Sphère), l’ASByM s’est crue obligée d’attaquer le système des maisons médicales au forfait.
La Fédération des Maisons Médicales a réagi dans Medi-Sphère : vous trouverez leur réaction en cliquant ici.
Commentaire du GBO :
Les temps de crises sont souvent ceux des extrêmes, le sublime côtoie le médiocre, l’essentiel rivalise avec le futile, la noblesse fait front à l’invective. Nul doute que la crise du Covid19 a vu éclore des initiatives merveilleuses, des gestes héroïques de la part des soignants. La priorité du GBO a toujours été de faire tout pour que des initiatives en faveur du bien commun soient prises par les soignants. Nous nous sommes toujours dépensés sans compter dans ce domaine, que ce soit au niveau de l’INAMI, des autorités fédérales et fédérées comme au sein de la PPLW et du Collège de la médecine générale francophone, où siègent notamment les syndicats dont des représentant de l’ABSYM. L’entente y est cordiale et constructive.
Nous nous sommes aussi émerveillés de voir des généralistes se précipiter comme volontaires dans des centres de tri avant même de savoir s’ils allaient être rétribués ou pas.
Malheureusement, certains au niveau de l’Absym se répandent depuis des années en imprécations et en invectives qui déshonorent ceux qui les profèrent. Il y aurait selon certains membres de l’Absym, de braves et courageux médecins qui travaillent à l’acte, et des intrigants travaillant au forfait, qui seraient l’incarnation de tous les maux dont souffre l’organisation des soins en Belgique. Il s’agit d’une ritournelle qui est avancée là de manière sporadique depuis les 50 ans que les maisons médicales existent. Le GBO n’a jamais préconisé une seule modalité de pratique.
Le GBO n’a jamais hésité à dénoncer les pratiques abusives qui peuvent exister dans toutes les modalités de pratique, à l’acte ou au forfait, lorsqu’elles sont utilisées de manière malhonnête. Les nuances et l’analyse ont toujours été dans l’ADN du GBO et c’est contre la nature de ses responsables de se lancer dans des polémiques vaines et stériles.
Nous sommes consternés de voir que certains ne sont pas capables de faire des analyses sérieuses et se lancent dans des déclarations à l’emporte-pièce tout en désertant bien souvent les lieux où les décisions se prennent et les arbitrages se font. Le Virus SARS Cov 2 est insensible aux déclarations populistes, nous aimerions beaucoup que le débat sur la médecine de demain reste constructif.
- Soins de kinésithérapie – Lettre d’AXXON aux médecins
Nous relayons enfin une lettre d’AXXON, organisation représentative de la kinésithérapie, adressée le 10 avril dernier aux médecins, qui rappelle que les patients ayant un besoin nécessaire ou urgent en soins kinésithérapiques peuvent continuer leur traitement. Cela concerne principalement les patients atteints de maladies respiratoires (dont la BPCO ou la mucoviscidose), de troubles neurologiques (mono-, para- et tétraplégie, post-AVC, Parkinson), la rééducation postopératoire (orthopédie et traumatologie), les patients avec une incidence de chute accrue et les patients oncologiques et palliatifs.
Vous trouverez cette lettre en cliquant ici