Nouveau Webinaire du CMG en rapport avec la Covid-19
Possibilité pour des personnes non habilitées d’effectuer des prélèvements nasopharyngés et des prélèvements de sang par ponction capillaire
Le nouveau webinaire du CMG en rapport avec la Covid-19
Pour celles et ceux qui n’ont pas eu l’occasion d’assister au dernier webinaire du 11 novembre de la cellule Covid du CMG et de la Cellule d’Appui Scientifique et Universitaire (CASU). Vous pouvez le visionner en cliquant ici.
En une heure nos confrères, Christophe Barbut, Jean-Luc Belche, Guy Delrée et Michel Hanset ont présenté des vignettes cliniques en rapport avec la prise en charge à domicile en en MRS de patients malades du Covid19.
Cela a permis de répondre à de nombreuses questions que vous vous posez en rapport avec le suivi clinique, médicamenteux et l’utilisation de l’O2 à domicile et en MRS et les limites de maintien à domicile. Une aide à la décision.
Possibilité pour des personnes non habilitées d’effectuer des prélèvements nasopharyngés et des prélèvements de sang par ponction capillaire
Depuis ce jour, et dans le contexte Covid (la disposition cessera d’être en vigueur le 1er juillet 2021) une loi permet à des personnes qui ne sont pas légalement qualifiées pour exercer l’art de guérir, d’effectuer des prélèvements et collecte de sécrétions et d’excrétions (et donc les prélèvements nasopharyngés) ainsi que des prélèvements de sang par ponction capillaire.
Qui sont ces personnes qui peuvent accomplir ces prélèvements ?
• les étudiants suivants :
o en niveau master pour obtenir le diplôme de docteur en médecine, chirurgie et accouchements,
o en dernière année de formation pour obtenir le diplôme d’infirmier,
o en dernière année de formation pour devenir technologue de laboratoire médical et qui travaillent en-dehors du cadre de leur formation pour leur future profession
• les prestataires suivants :
o les sages-femmes ayant obtenu leurs diplômes après le 1er octobre 2018
o les dentistes
o les pharmaciens
o les logopèdes
o les secouristes-ambulanciers ayant une expérience de minimum deux ans
o les hygiénistes bucco-dentaires.
Les prélèvements doivent être confiés par un médecin et, lorsqu’il s’agit d’un étudiant, ils doivent être accomplis sous la supervision d’un médecin ou d’un infirmier.
Il est aussi stipulé que les personnes visées ci-dessus doivent avoir suivi une formation spécifique délivrée par un médecin. Cette formation englobe au moins les aspects concernant les procédures d’exécution de l’acte médical, de manipulation et de stockage des prélèvements et collectes effectués, ainsi que les procédures de protection du personnel et d’accompagnement du patient. Les personnes qui accomplissent les prélèvements et collectes visés, doivent être en mesure de prouver à tout moment qu’elles ont suivi cette formation spécifique. A ce stade, nous ne savons comment cette formation doit être réalisée et comment elle sera contrôlée : nous reviendrons sur cette question dans un prochain communiqué. Nous avons voulu privilégier l’information brute vu que cette disposition entre en vigueur ce jour.